Arrêtez cette presse d’extrême-droite ! Cessez d’importuner notre ministre du travail, ex-ministre en charge du budget de l’Etat et trésorier de l’UMP. Persuadez-vous, comme Brice Hortefeu, que la confusion des rôles ne l’a jamais effleuré.

 

Le pauvre Eric, on lui aura tout fait ! Il a été soutenu par tout ce que la politique compte de faux-culs et de ministres peu recommandables, même Nicolas, adulé par 28% des Français et honni par 65%, s’y est collé, c’est vous dire si ce pauvre Eric, trimballe aux fesses une batterie de cuisine.

Au vu de la situation, on aurait pu croire que le gouvernement, l’aurait joué profil bas et, au plus vite, aurait fait comprendre à Eric qu’un petit congé de 24 mois arrangerait tout le monde, en attendant qu’on bidouille quelque chose en sa faveur : un poste de diplomate au Vatican ou, comme Martinon, une sombre place de haut fonctionnaire au fin fond du monde.

( non, il n’y a pas de S à fond)

Force est de constater que la stratégie présido-gouvernementale fut toute différente !

Lorsque le sage montre la Lune, l’imbécile regarde le doigt, lorsque la presse montre le scandale, l’UMP mord la presse à pleine dents.

Que n’a t-on pas entendu concernant Médiapart ! Encore un peu et on en oublierait que papi Bettencourt avait, en son temps, financé (déjà) et pris part au mouvement des années 30 « La Cagoule » : mouvement de sympathiques démocrates où Dédé Bettencourt côtoiera Eugène Schuller, le papa de Liliane. Plus tard, il confirmera son attachement à la démocratie en fondant un journal collaborationniste « La terre Française », jusqu’en 1942, ce n’est qu’après qu’il tournera casaque…en juillet 1944, pour entrer au Conseil National de la Résistance.

On en oublierait aussi la déclaration de Fillon, sous le gouvernement De Villepin, qui  reconnaissait l’innocence de ce dernier mais proposait qu’il démissionne de ses fonctions étant donné la longueur de la procédure qui s’engageait dans l’affaire Clearstream.

 

Aujourd’hui, le scandale éclate et les questions restent. Mais, à l’image d’Alain Peyrefitte sous Pompidou au temps de l’ORTF, notre président demande aux possesseurs de blogs et sites internet de modérer leurs accusations et d’arrêter de poser des questions non fondées, quitte à considérer l’ancien directeur du Monde comme un vulgaire blogeur, prêt à tout pour faire parler de son journal en ligne. 

 

Saura t-on, bientôt, le dénouement de cette affaire, Nicolas s’y attèle ! Il a déjà diligenté le procureur Courroye (surnommé courroye de transmission) pour que ce Sarkozyste pur sucre tente de démêler dans cette affaire le faux …du faux et s’en est remis aux enquêtes de la DGF qui comme tout le monde le sait dépend du ministère du budget. Avec de tels limiers indépendants, gageons que bientôt Eric Woerth deviendra un héros injustement sali par une presse trotskiste d’extrême droite au mains de l’Antifrance.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :