N’allez jamais prendre un café dans l’Airbus présidentiel ou bien, contracté un crédit au préalable

N’allez jamais prendre une douche dans les bureaux de Sire Nicolas ou bien, garder l’eau sale pour la revendre, une fois dehors.

Eh ! oui, il est comme ça notre « Nico » national, ne regardant jamais à la dépense quand il s’agit de la représentation nationale à l’étranger ou pour l'étranger (pour peu qu'il ait été invité - immigration choisie oblige-).

Avant le règne de Nicolas, nos chefs d’état se contentaient d’un bon vieux Falcon comme zingue présidentiel. Mais, que voulez-vous les temps changent…et la hauteur des dépenses aussi, aujourd’hui notre monarque voyage en Airbus. Mais là n’est pas mon indignation, pensez donc, depuis le temps ! Non, le plus scandaleux en est l’équipement, dudit zingue. Parmi ces accessoires, dignes de l’émir du Koweït, une cafetière à 25.000 euros (ça doit être, pour le moins, une douze tasses). Et pour son bureau, une douche à 245.572 euros.

Les esprits les moins chagrins pourraient mettre cela sur le compte de frasques présidentielles limitées, mais ce n’est pas tout.

Le sommet pour la méditerranée… Vous vous souvenez ! Non ! Putain faites un effort!…2008!…une réception grandiose qui a duré quatre heures… ça vous revient…tous les dictateurs du bassin méditerranéen regroupés pour une bouffe à Paris, précédé de quelques discours oisifs. Et le prix, dites un chiffre ! 16,6 ! Millions d’euros, bien sûr ! Près de 17 plaques européennes, payées par nos impôts, pour un sommet d’une après-midi, dont aujourd’hui personne ne se souvient, à part de son prix désormais.

Et ce n’est pas tout, l’aménagement du sommet de Paris de l’Union pour la Méditerranée a coûté, toujours aux mêmes couillons de contribuables sans bouclier, la bagatelle de 170 millions d’euros.

Des dépenses véritablement somptuaires : création, sur le site du Grand Palais, de trente cabines d’interprétation et d’un centre de presse pouvant recevoir les 1900 journalistes accrédités, réalisation d’une « salle de déclaration finale, une salle d’écoute, huit salles de point presse, de bureaux pour les chefs de délégation, huit salons d’entretiens bilatéraux (avec salle de douche attenante, 32 cabines d’interprétation, la climatisation d’un espace immense et complexe pour 3000 personnes. L’ensemble a rendu nécessaire la création d’un plancher surélevé de 1,20 m, la création d’escaliers et une décoration de prestige. Le chantier aura mobilisé plus de 500 ouvriers dont 300 ont dû travailler la nuit », précise le rapport. C’est parmi ces dépenses que se trouve la fameuse douche, installée dans les bureaux présidentiels. Pour des locaux qui n’auront servi que quatre heures — la douche, elle, ayant été démontée sans jamais avoir été utilisée, d’après Médiapart.

Car c’est le plus scandaleux de l’histoire : tous ces équipements ont été mis au rebut sitôt le sommet terminé. 12 millions d’euros d’aménagements, pour quelques heures. A titre de comparaison, la rénovation du grand foyer de l’Opéra Garnier n’a coûté « que » 7,6 millions d’euros.

Un autre petit exemple ! D’accord, mais après au lit !

le « Gymnich » d’Avignon — la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE, les 5 et 6 septembre 2008 — a-t-il coûté plus de 4 millions d’euros. Le « Gymnich » de Brême, sous la présidence allemande, n’en avait coûté que 2. Sans parler du logo minable prétendument dessiné par Philippe Starck et facturé plus de 57 000 euros… La liste est longue et présente une constante : la précipitation, l’urgence créée, bien souvent, par les caprices élyséens — « Je veux mon sommet de Paris ! »

Bon allez, je vous laisse…je prends un café à 2083 euros, une bonne douche et au lit !

 

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