Ça y est !! Nous sommes en période électorale !

Au PS, Les candidats séduisent, les appétits s’aiguisent et Les couteaux s’affûtent.  

Chacun des candidats a réussi à virer l’impudent, qui pensait pouvoir prendre la place du calife. De son côté, l’état major  a  participé à l’écrêtage ou à la persuasion-dissuasion des ambitieux lorsqu’ils faisaient de l’ombre à un des caciques désignés ou au candidat désigné par accord partenarial.

Eh oui, les choses sont rentrées dans l’ordre. Un ordre de gauche !

Les militants ont voté. On se moquait bien de leur vote, mais un minimum de démocratie s’imposait, on sortait des primaires tout de même !

Voilà ! Quelques mois après les remous, provoqués ici ou là pour savoir qui allait être un  « vrai » candidat et qui allait n’être qu’un (et généralement qu’une) « candidat de témoignage », la mer est redevenue d’huile.

Une série d’élections se mettent en branle.

 Présidentielle d’abord : il faut vite oublier que l’on a été Aubryiste pour pouvoir s’exclamer « Hollande Président ».

 Législative ensuite : il n’est pas question de louper le coche. On n’est pas en 1993. Désormais la place est quasiment assurée dans quelques circonscriptions, grâce à l’effet présidentiel. Pour ceux pour qui la tâche s’avère être plus rude, malgré tout, on se console en se disant que les municipales ne sont pas loin et qu’il peut toujours être utile de parader, deux ans avant terme, se montrer, et qui sait, redorer son image

On joue des coudes au sommet comme à la base. Les plus hauts gradés pensent déjà à une place de secrétaire d’état, ou alors de ….Non ce serait trop beau ! Les sous- fifre espèrent secrètement qu’on pensera à eux, aux prochaines municipales. La valse des servitudes et des coups bas bat son plein et entraîne dans la ronde bien des convictions ancrées et des certitudes établies. Certains en oublieraient même, qu’il y a 3 ans à peine, les militants avaient voté pour le non-cumul des mandats ou pour la parité exacte.

Allez va !! Les élections s’est important ! Les Français nous attendent et apprécieraient mal qu’on se chamaille en public.

-          Silence dans les rangs ! on  est tous socialistes !non.

-          En 2007 aussi ! cela n’a pas empêché certains « socialistes » de passer à l’UMP

Qu’en sera-t-il demain ? Oh ! Rassurez-vous, certains redeviendront « socialistes »….Comme d’autres à droite. Les places à prendre n’intéressent pas que la majorité de demain, elles intéressent aussi la reconversion de la future opposition.

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Et pendant ce temps là, la piétaille des électeurs populaires hésitent entre abstention et vote extrême. Eux, déjà depuis longtemps, ne croient plus en quoique ce soit : chômeur longue durée en fin de droit, famille monoparentale en risque d’isolement, ils disparaissent des statistiques aussi sûrement que des listes électorales. On s’en fout des exclus ! On préfère leur parler de la remise en cause du traité Merkozy de décembre 2011 et de l’inquiétude qu’on porte à la classe moyenne. Ils peuvent bien voter Marine, tout le monde s’en fout, on ne sait pas comment faire pour les en empêcher !

 Bizarrement, un seul y arrive et il est le seul à voir sa côte d’intention de vote augmenter, de quoi vraiment se poser des questions. Certains auraient-ils oublié qu’on devient socialiste lorsqu’on décide de se révolter contre les inégalités et l’exploitation ?

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