…un homme politique s’est suicidé…. Voilà le message que je captais, il y a quelques jours, sur ma radio gréviste préférée et tout de suite, je me remémorais les affaires sulfureuses récentes, Cahuzak, Woerth ….ou, non, pas possible… Nicolas !!! Je gambergeais sévère, en attendant le prochain flash d’information qui ne manquerait pas de rappeler la nouvelle. Au nombre de casseroles qui lui trainaient au cul je plaçais Nicolas en tête, tout en étant certain qu’il n’avait pas traversé le désert politique de 2013-2014 à coup de conférences mondiales à 250.000 euros pour craquer bêtement à deux ans des présidentielles. Je sondais les psychologies et plaçais, Woerth avec son profil de cocker neurasthénique devant Cahuzak et sa fierté doberman hautain.

Puis la nouvelle tomba.

Germain !!! Connais pas ! Jean Germain, L’homme qui s’était donné la mort n’avait pas même fait la une des journaux ni défrayé les tweets, ces mois précédents. La presse pouvait donc légitimement en ajouter une louche sur l’acharnement dont avait été victime ce pauvre homme, supposé complice dans l’organisation, de lune de miel french touch pour mariés pékinois fortunés.

Comment ça !! On se suicide pour une mini-casserole alors que d’autres résistent malgré la batterie de cuisine qu’ils trimballent ! Même pas un compte chez HSBC ou des négociations juteuses avec un pays Africain, non mais, où va-t-on !

Eh oui, camarade, il y a encore des hommes politiques honnêtes, qui se font un point d’honneur à ne pas passer devant les tribunaux. Il y a encore des hommes (et des femmes) politiques qui n’utilisent pas les médias pour être sûrs d’être réélus…. mais faites gaffe, ils ont l’air plus fragiles que les autres !

Et pendant ce temps-là, les fachos se déchiraient. Sur fond d’un épisode de Dallas, Jean –Marie et Marine se livraient à un épisode médiatique : « l’héritage », ou la difficulté de prendre possession d’un parti en viager. Jean Marie renâclait à laisser sa fille « UMPiser » le parti qu’il avait mis 20 ans à rendre fasciste, option néonaze. Cette petite Marine qui voulait faire de ce parti musclé sans neurone ajouté, un parti présidentiel et républicain…non mais !!! Transformer un groupuscule de parachutistes et de crânes rasés en parti de culs serrés défilant sous les ordres d’une frigide Barjot. Passer du béret rouge au mocassin à glands ? Elle va où la peroxydée….Et pourquoi pas des PD au bureau national. Philippot avait apprécié !!

Pour Jean-Marie, décidément, la femme n’était pas l’avenir de l’homme. Lui, la voyait comme « le repos du guerrier » et sa petite Marine comme une simple ménagère « alloquée » par « l’État Français » pour rester chez elle.

Et Marine qui pensait déjà à l’euthanasie, avec ce vieux papa qui n’arrêtait pas de délirer sur les ondes ou dans les journaux. Que faire des vioques quand ils commencent à se réfugier dans leurs souvenirs de collabo ; la vieillesse est un naufrage et la Marine en terme de naufrage en connait un rayon, elle, qui avait assisté à celui du paquebot (ancien siège du FN), elle voit désormais le capitaine se saborder. Elle qui désire un fascisme lisse, avec un discours emprunté à la gauche et une vision concrète de la France bleue marine pas si éloignée de celle de papa, mais qui transforme les parachutistes et les skinheads en V.R.P du Marinisme.

La politique tue encore !

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