« Mabrouk s’en va t’en guerre » !!! Partant chasser le mahométan en terres africaines.

Hollande a décidé de faire intervenir les forces Françaises au Mali, faut-il s’en réjouir ou en craindre les pires retombées et un enlisement à la Viet Kong, l’avenir nous le dira, mais le récent précédent Sarkozyste de la Lybie, n’est guère encourageant.

Si on ne peut condamner cette tentative de stopper la progression de gangstero-islamistes dans un pays d’Afrique, tout au moins peut-on se poser certaines questions.

N’y avait-il que cette solution, depuis des années AQMI menace la région, n’y avait-il pas de solutions plus politiques ? Est-on sûr que l’ONU et les forces armées africaines suivront la France dans ces hostilités et surtout, prendront rapidement et durablement la relève, la seule force afrcaine locale est celle du Nigéria?

 Pourquoi, intervenir maintenant ? Y a-t-il réelle urgence ? Ne pouvait-on pas commencer plus tôt ?

Était-il judicieux d’envoyer des forces armées là où nous avons, par ailleurs 8 Français en otages ?

 

 

C’est une tradition Française de jouer les gendarmes en Afrique de l’Ouest et toutes les palabres et tous les discours présidentiels n’y changeront rien : la Francafrique existe toujours ! Elle s’adapte soit qu’elle s’épanouit sous un  gouvernement de droite ou qu’elle survit sous un gouvernement socialiste, mais admettez qu’il n’y a jamais eu de réelle différence entre jacques Foccart, le père de la Francafrique et son successeur de gauche (après l’épisode Cot, il est vrai) Christian Nucci qui se noiera dans les affaires Challier et carrefour du développement.

La francafrique existe belle et bien, j’en veux pour preuve, les troupes mobilisées pour l’opération : la plupart des militaires viennent du Sénégal, ou du Niger ou encore basés dans les pays limitrophes.

 

La Francafrique n’est d’ailleurs pas uniquement une domination militaire, cette domination est également économique : AREVA, Total et bien d’autres. Cette manne économique, fait des envieux dans des pays qui vivent en moyenne avec quelques euros par jour et l’opportunité a été captée par les gangs de pouvoir moyennant rançons pouvoir vivre et financer trafics d’armes et de drogues sous couvert d’idéologie islamiste (c’était celle dont on parlait le plus, ce fut celle qui fut choisie).

 

Les vieux dictateurs, les potentats nouvellement installés ont donc fait appel au pays-maitre pour préserver leurs intérêts : si il est légitime de ne pas laisser des voyous islamisés prendre le pouvoir à Bamako, la France a tout intérêt à garder le statut quo politique dans des pays où elle a de solides intérêts économiques

 

 

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