La présidence de république et sa continuité se jouerait-elle au sein de la famille Sarkozy.

Nous avons encore tous en mémoire le « bonne chance mon pôpa » du p’tit Louis Sarkozy au moment des élections présidentielles de 2007. Certains s’étaient émus de ce soutien enfantin durant la campagne. Comme l’intervention du fiston, toute la vie, y compris privée, de notre monarque avait été médiatisée,et ceux de plus belle lurette, ce qui avait provoqué un certain agacement à gauche…c'est-à-dire en dehors de la presse de l’époque.

 

3 ans plus tard, les choses ont bien changé et l’encouragement filial ne semble pas avoir porté ses fruits. Notre Nicolas tel sa courbe de popularité semble être au plus bas.

Après le pistonnage du fils Jean, par le père Nicolas, les journaux, me direz-vous, ne prêterez pas le flanc aux sentiments familiaux de la famille Sarkozy !

Imaginerait-on, aujourd’hui, de tels propos émanant de l’entourage privé du chef de l’Etat ; sûrement non !
Détrompez-vous ! Il y a trois mois environ, Carla affirmait qu’elle préfèrerait que son président de mari ne redouble pas à l’Elysée et que la vie de première dame ne l’enchantait pas plus que cela. Aujourd’hui, elle réitère et insiste dans le magazine « Voici ». "Je ne vois plus mon mari," s’alarme t-elle. On serait tenté de lui conseiller d’ouvrir son poste de télévision, mais la remarque serait déplacée.

Après le fils, donc, l’épouse, deux ans plus tard…Et ce n’est pas tout !

Après Louis et Carla, voilà Pal, le papa Sarko, qui se met, lui aussi, à donner un avis sur ce que devrait faire son fils. Il y a quelques semaines, le Pal en question, nous montrait, dans Voici, encore, ses dons artistiques à la gloire de son fils et de sa bru. Aujourd’hui, dans Voici toujours, le papa de Nicolas  souhaite que son fils ne se présente plus à la présidence de la république. Il craint, dit-il, pour sa santé et sa tranquillité. La simultanéité des déclarations en parait troublante.

Quelle famille !

Comment voulez-vous, après cela qu’il ait confiance en lui, notre Nico, même ses plus proches ne l’en croient pas capable et à vrai dire, nous si, et on en vient même à  redouter qu’il ne tienne pas compte de ces proches avis.

Très franchement, que Nicolas jette l’éponge en 2012 n’émouvrait pas forcément grand monde et nous serions plutôt enclin à encourager Carla à le convaincre par tous les moyens en son pouvoir (et elle en a, la bougresse) pour faire comprendre à son agité de mari que l’heure de la retraite, des charentaises et du PMU est venu. Nous serions même près à le lui crier ce « Casse toi pov’con » pour lui faire comprendre la réalité des choses  

Plus sérieusement, ne serait-ce pas là, une stratégie mûrement réfléchie, en haut lieu, pour apitoyer l’électorat et le préparer à 2012 ou une autre stratégie, plus tordue encore, pour montrer que notre Sarko en a sous le capot et que malgré les inquiétudes de ses proches, il surmonte, tel Ulysse, les affres et vicissitudes de la vie de président.

Après une telle branlée électorale, après les attaques en règles des chiraquiens, villepinistes et centristes, notre Nico peut, en tout cas, faire mentir le dicton « on  choisit ses amis mais pas sa famille »

 

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